Château de Saint-Cirgues-sur-Couze – ISMH
Lieu :
Saint-Cirgues-sur-Couze (63)
Maître d’ouvrage :
Mairie de Saint-Cirgues-sur-Couze / SIVOM d’intérêt scolaire de la Couze-Pavin
Superficie :
2 459 m²
Montant des travaux :
1 953 086 € HT
Livraison :
juillet 2024
Mission architecte :
Études préalables :
Historique et relevé d’état des lieux
Diagnostic d’état sanitaire
Programme de restauration
Descriptif et estimatif de travaux
Mission de base : complète
Le château de Saint-Cirgues-sur-Couze (ISMH) date du 16e siècle. Un premier château a été construit au 13e siècle mais c’est au cours de la seconde moitié du 15e siècle que l’édifice est radicalement modifié. Le château est défendu par quatre tours rondes, des murs crénelés et un fossé extérieur. Cette première transformation a été initiée par la famille BOHIER. Au 18e siècle, la famille de TOURZEL d’ALLÈGRE y fait réaliser des boiseries. Les tours sont coiffées d’un dôme ; façades percées de larges ouvertures. La famille d’HUNOLSTEIN hérite du château au 19e siècle. La clôture Ouest est remplacée par une arcature ouverte sur le parc. Le château est restauré et le décor intérieur est de style Troubadour par l’architecte MALLAY. Le château est vendu à la société Rhône-Poulenc en 1958, et deviendra le lieu d’accueil pour des colonies de vacances. En 1990, un incendie détruit les toitures et une partie des décors intérieurs. En 1992 la commune en fait l’acquisition. En 2002, il est inscrit en totalité sur la liste supplémentaire des Monuments historiques. À partir de 2007, des mesures d’urgences sont réalisées pour préserver les vestiges du château par la mise en œuvre d’une couverture provisoire.
La restitution des charpentes et couvertures est basée sur l’ensemble des documents d’archives, photographies et témoins encore présents, et permettant une restitution fidèle à l’ancienne charpente. Les interventions sur les menuiseries extérieures comportent trois types. La restauration des menuiseries « récupérables », la réfection à l’identique avec la mise en place de simple vitrage posé au mastic, s’attachant à être au plus juste dans la continuité des ouvrages mis œuvre par l’architecte MALLAY, la création de menuiseries neuves uniquement pour les lucarnes et œils-de-bœuf, avec double vitrage, au regard du futur usage des combles (futures salles de classe).